Vous souhaitez maîtriser les différents aspects de la transformation électronique de l’énergie électrique ? Vous avez déjà un pied dans l’entreprise ? Inscrivez vous pour vous former en vue d’obtenir le Certificat interuniversitaire en électronique de l’énergie, proposé par l’Université Ouverte de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Focus sur la formation
Cette formation s’adresse principalement aux ingénieurs civils ou industriels en électricité, électronique, mécanique ou électromécanique, dans l’exercice de leur profession. De plus, elle s’adresse également aux jeunes diplômés ingénieurs désirant se spécialiser en dehors de l’entreprise.
Le fil rouge de cette formation sera : le convertisseur. Un convertisseur de puissance doit tenir des performances électriques de façon durable et fiable dans un environnement souvent sévère, tout en limitant la perturbation de son environnement. La qualité d’un convertisseur dépend donc de trois domaines d’exigence : les performances électriques, la robustesse ainsi que la compatibilité électromagnétique.
Au-delà de ces trois thèmes, une unité d’enseignement (UE) orientée énergie permettra d’intégrer ces convertisseurs dans leur contexte environnemental. Les sources d’énergies liées à la conversion électromécanique et la conversion photoélectrique y seront intégrées. Le stockage électrochimique et l’analyse énergétique compléteront l’UE.
Un partenariat entre les Hauts-de-France et la Wallonie
L’Université de Mons et le Laboratoire Systèmes Électrotechniques et Environnement (LSEE) – Université d’Artois travaillent main dans la main pour améliorer la fiabilité de la chaîne de traction. Notamment, en développant une thématique axée sur l’utilisation d’algorithmes d’intelligence artificielle. Le tout ayant pour but, la mise au point de modèle prédictifs de vieillissement des éléments d’une chaîne de traction.
Ce partenariat se concrétisera en 2024 par le démarrage d’une thèse co-financée par les 2 universités. Une thèse autour des problématiques de fiabilité et de vieillissement de la chaîne de traction. Ces travaux sont menés dans le cadre du laboratoire commun MYEL (LSEE-CRITTM2A).
L’objectif ? Utiliser les dernières avancées des méthodes de diagnostic de défauts dans les machines électriques assistées par l’intelligence artificielle. Un travail faisant déjà l’objet de 2 thèses LSEE et le LGI2A (Laboratoire de Génie Informatique et d’Automatique de l’Artois). Sur la base des résultats obtenus, sur l’identification des défauts qui apparaissent dans les machines électriques des modèles de vieillissement dynamiques permettant d’évaluer rapidement l’espérance de vie restantes pourront être envisagés.
Une question ? Contactez Sébastien Drouart, Responsable projets R&D&I