L’île isolée d’Eigg abrite aujourd’hui un micro-réseau hybride qui intègre des volants d’inertie et des supercondensateurs pour les fonctions de haute puissance ainsi que des batteries solaires, éoliennes et diesel de secours.
L’île ne compte qu’une centaine d’habitants permanents, mais elle est aujourd’hui en mesure de se procurer la quasi-totalité de son énergie à partir d’énergies renouvelables.
L’île bénéficie d’un cours d’eau à l’intérieur des terres qui lui fournit jusqu’à 100 kW d’énergie hydroélectrique et lui permet de couvrir la majeure partie de la demande énergétique de l’île pendant toute l’année. De plus, elle dispose désormais d’une installation photovoltaïque de 50 kW et d’une capacité de production éolienne de 24 kW. Cette dernière est généralement suffisante pour couvrir la demande d’énergie pendant la nuit, étant donné l’emplacement des îles au nord. Il y a aussi une génératrice diesel, mais elle est considérée comme une source d’énergie de » dernier recours « .
Les batteries au plomb-acide ont été choisies pour fournir jusqu’à six heures de capacité de stockage et de distribution. Cependant, contrairement aux batteries au lithium-ion plus coûteuses, les appareils au plomb-acide ne sont pas conçus pour être utilisés fréquemment ou pour effectuer des applications à haute puissance sans qu’il soit nécessaire d’augmenter ou de remplacer les piles ou systèmes individuels.
À cette fin, les volants d’inertie et les supercondensateurs s’activent pour préserver la charge dans les batteries et éviter qu’ils aient à effectuer des cycles de charge-décharge rapides et éprouvants.