Quelques cyanobactéries… Des nanorubans de graphène… Et, ingrédient principal, un champignon de Paris comme on en trouve chez tous les primeurs. C’est presque tout ce qu’il aura fallu à des chercheurs du Stevens Institute of Technology (États-Unis) pour imaginer un système bionique capable de produire de l’électricité grâce à la lumière.
Que les cyanobactéries produisent de l’électricité, ce n’est pas une nouveauté. Mais jusqu’ici, il avait été extrêmement difficile aux chercheurs de réussir à les faire survivre suffisamment longtemps sur des surfaces biocompatibles artificielles.
Plus concrètement, les chercheurs ont utilisé une imprimante 3D pour imprimer, au sommet de la coiffe du champignon, un réseau de collecte à l’aide d’une « encre électronique » composée de nanorubans de graphène. Puis, ils ont imprimé un motif en spirale à l’aide d’une « encre biologique » riche en cyanobactéries. Les points de rencontre permettent de transférer les électrons. Pour que l’ensemble se mette à produire, il ne reste plus, ensuite, qu’à le placer à la lumière.
Voir l’article : « Ce champignon bionique produit de l’électricité »