En août 2017, nous vous disions que Renault envisageait de construire une usine de stockage d’énergie de 100 mégawatts en Europe (voir « Renault travaille sur le stockage massif d’électricité »).
En effet, d’ici 2020, le constructeur veut déployer le plus important dispositif européen de stockage basé des batteries de véhicules électriques, son projet « Advanced Battery Storage ».
A compter de 2019, trois sites en France et en Allemagne seront concernés : l’usine Renault de Douai (Nord), celle de Cléon (Seine-Maritime) et une ancienne usine à charbon située dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. A terme, le projet comptera plus de 2 000 batteries de Renault ZOE, Kangoo Z.E. et Twizy pour un total de 60 MWh, soit l’équivalent de la consommation journalière d’une ville de 5 000 foyers. Pour le constructeur, l’objectif est triple : assurer une seconde vie aux piles Lithium-ion de ses modèles « zéro émission », doper la part du renouvelable intermittent (éolien et solaire) dans le mix énergétique mais aussi assurer un équilibre entre offre et la demande sur le réseau.
Voir l’article « Stockage d’énergie : Renault veut une méga-batterie de 60 MWh en Europe »