La part de l’électricité dans la consommation finale d’énergie devrait passer de 17 % actuellement à environ 60-70 %. La part des systèmes à moteurs électriques augmentera au moins parallèlement, passant de 9% actuellement à environ 30% de la consommation finale d’énergie, mais elle pourrait augmenter encore plus fortement, puisqu’ils sont impliqués dans deux grandes pistes de décarbonisation impliquant l’électrification : les véhicules électriques et les pompes à chaleur.
Toute amélioration mineure de l’efficacité du système moteur, obtenue par exemple grâce à la réglementation, aurait immédiatement un impact majeur en raison du grand nombre de moteurs en service. Il s’agit donc d’une voie de décarbonisation efficace pour accroître encore l’efficacité du système moteur jusqu’au niveau du coût du cycle de vie le plus bas.
L’électricité ne doit pas seulement être utilisée efficacement, sa consommation doit aussi être déplacée autant que possible vers des moments de production abondante. Certains secteurs qui utilisent un grand nombre de systèmes moteurs sont bien équipés pour offrir cette flexibilité.
L’augmentation prévue du nombre de moteurs soulève la question de savoir si ces moteurs ont le potentiel de fonctionner dans une économie circulaire. Le soutien à la recherche et à l’innovation pour le développement de moteurs sans terres rares, ainsi que des concepts tels que le Design for Recycling (DfR) peuvent ouvrir la voie.
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