Un transistor basé sur une particule peu connue du grand public, l’exciton, a pour la première fois pu fonctionner à température ambiante. Réalisée à l’EPFL, cette découverte pourrait mener à des dispositifs plus économes, rapides et compacts. Elle fait l’objet d’une publication dans Nature.
L’exciton pourrait pourtant bien révolutionner la manière dont on conçoit l’électronique. Une équipe de chercheurs de l’EPFL a mis au point un transistor – soit l’un des composants d’un circuit – basé sur ces particules plutôt que sur les électrons. Surtout, ils ont pu pour la première fois le faire fonctionner et en démontrer l’efficacité à température ambiante, levant ainsi la contrainte principale de ce genre de dispositif. Un succès qui est notamment dû au choix de deux matériaux 2D en guise de semi-conducteurs. Publiée aujourd’hui dans le journal Nature, cette découverte ouvre la voie à une panoplie de nouvelles possibilités en excitonique, un domaine qui, après ceux de la photonique et de la spintronique, s’avère des plus prometteurs.
Voir l’article : « Avec les excitons, l’EPFL lance l’électronique du futur »