Un article complet (avec photos) sur l’Energy Observer qui a été baptisé début juillet, à Paris, sur la Seine et qui fera un tour du monde de six ans. Tour d’horizon technologique de ce laboratoire vivant flottant.
La pile à combustible permet, à partir d’hydrogène et d’oxygène, de produire de l’électricité et de l’eau. 60 kilogrammes d’hydogène sont générés et stockés à bord. C’est l’équivalent de 270 litres d’essence.
Des cellules solaires hétéro-jonction (21 kWc) de 23% de rendement et deux éoliennes (1kWc) composent également la chaine énergétique du bateau.
Autre élément technologique (cité dans cet autre article : Energy Observer makes first stop on six-year journey powered by the sun, wind and hydrogen) : les moteurs électriques du navire sont également réversibles, fonctionnant comme générateurs hydroélectriques lorsque le bateau se déplace en mode traditionnel (au seul moyen du vent).
« Nous ne faisons pas que juxtaposer les technologies, » insiste Didier Bouix chef du projet pour le CEA. « Une intelligence pilote le tout. Le bateau est une sorte de mini-smart-grid. Il peut même, à quai, injecter l’électricité qu’il produit sur le réseau ! ».
Voir l’article :
Reportage : Energy Observer, des technologies prêtes pour l’industrialisation